Jazz au Chellah 2014, la 19ème édition du festival aura lieu du 17 au 21 septembre
Le site du Chellah s’habille en musique à la rentrée et accueillera du 17 au 21 septembre 2014 la 19ème édition du Festival Jazz au Chellah, évènement dorénavant incontournable de la scène culturelle au Maroc. Cet évènement initié par l’Union européenne au Maroc est dédié à la découverte du Jazz d’Europe et à la rencontre entre jazzmen européens et musiciens marocains.
Les deux directeurs artistiques, Jean Pierre Bissot et Majid Bekkas, ont concocté un programme en misant encore une fois sur la qualité musicale des 10 groupes européens et des 5 groupes marocains qu’ils ont soigneusement sélectionnés. Aux côtés des musiciens marocains, des jazzmen des Pays Bas, de Belgique, de France, du Royaume-Uni, d’Italie, d’Allemagne, de Bulgarie, de Grèce, du Danemark, de Suède, de Roumanie, du Portugal, d’Espagne, de Finlande et de Pologne apporteront leurs styles et leurs couleurs à une programmation exceptionnelle.

La rencontre reste le maître mot du Jazz au Chellah. Le jazz toujours ouvert aux autres musiques vit grâce à un perpétuel métissage, ce qui lui permet de se renouveler. Ainsi, cinq formations européennes rencontreront sur scène cinq groupes de musiciens marocains et associeront leurs partitions musicales du nord et du sud de la méditerranée. Cette année, deux rencontres phares sont à retenir: celle de l’afro Oriental Jazz de Majid Bekkas, née au Chellah et développée en Europe avec son album Al Qantara, parmi les 25 meilleurs albums de 2014, qu’il présentera sous une nouvelle configuration. La deuxième rencontre à retenir est celle de Juan Carmona Quintet dédié à la mémoire de Paco de Lucia avec le duo Nasser Houari et Rachid Toumi.
Le Jazz au Chellah, une tribune d’expression unique
« L’Union européenne au Maroc a imaginé le festival Jazz au Chellah pour être le reflet d’un partenariat culturel entre l’Europe et le Maroc, en offrant à des musiciens d’horizons différents une tribune d’expression unique, a dit Rupert Joy, ambassadeur de l’Union européenne au Maroc. De brillants artistes marocains et européens nous feront partager encore une fois des moments de rencontres musicales fructueuses
L’année dernière, c’est devant un public de plus de 7000 personnes, dorénavant conquises au nouveau label musical que promeut le Jazz au Chellah, que les artistes européens invités avaient entrelacé leurs musiques à celles de Oum, Bnet Houariyat, Driss El Maaloumi, Rachid Zeroual et Karim Kadiri. Ce genre musical labellisé made in Chellah est proposé, comme chaque année, dans un CD de rencontres du Jazz au Chellah
Du 17 au 21 septembre, le Jazz au Chellah fera vibrer les murs du plus beau site de Rabat au son de la diversité. Organisé chaque année sous le thème: Jazz européen – Musiques Marocaines, le Jazz au Chellah est une initiative de l’Union européenne en partenariat avec le ministère de la culture, la wilaya Rabat-Salé-Zemmours-Zaërs et l’Institut français du Maroc, et en collaboration avec les ambassades et Instituts culturels des états membres de l’UE au Maroc.
__ LA RENCONTRE ____
_________ MAJID BEKKAS AFROS ORIENTAL JAZZ TRIO & AFROS GNAWA JAZZ QUARTET _________
Une rencontre au sommet entre musique arabe, gnawa, jazz, mais aussi musique andalouse, indienne et mandingue
Majid Bekkas Afro-Oriental Jazz Trio (Maroc & Belgique)
Majid Bekkas (Maroc) : guembri, oud, bouzouki, kalimba et chant
Manuel Hermia (Belgique) : flûte, saxophone, bansouri
Khalid Kouhen (Maroc) : daf, tablas
Avec « Al Qantara » (« Le pont »), le magicien des rencontres Majid Bekkas livre un nouvel opus à la croisée des chemins, entre l’Afrique, l’Orient et l’Occident. Cet album est une véritable passerelle culturelle à laquelle contribue le percussionniste marocain Khalid Kouhen et le saxophoniste et flûtiste belge Manuel Hermia.
Afros Gnawa Jazz Quartet(Maroc & France)
Abdessadek Bounhar : chœur, qarqabou
Fath Allah Chaouki : chœur, qarqabou
Joseph Bessan Kouassi : percussions
Jo Kaiat : piano
Lancé par Majid Bekkas, l’Afro Gnaoua Jazz Quartet mêle rythmes africains, musique gnaoua et jazz. Réunissant ces trois cultures à l’identité forte, il nous montre combien le jazz doit à l’Afrique et ce que cette dernière a apporté depuis toujours au jazz.
Les tambours du Benin, les qarqabous des gnaouas du Maroc et le piano swing et jazz de Jo Kaiat dialoguent et nous content l’histoire des échanges et des diasporas musicales.